Jean-Baptiste Noé : Haut-Karabakh, que les drames commencent


Pendant que notre gouvernement était occupé à réfléchir pour savoir si une paire de chaussettes est un achat essentiel ou non et doit donc être toléré en grande surface, la guerre se poursuivait au Haut-Karabakh, dans une indifférence quasi générale en France alors qu’une purification ethnique de grande envergure est à craindre. La diplomatie française aurait pu se rappeler qu’elle copréside, avec les États-Unis et la Russie, le groupe de Minsk créé en 1992 et qu’à ce titre elle est partie prenante du conflit en cours, voulu, orchestré et organisé par la Turquie. Une Turquie dont personne ne semble voir aujourd’hui le danger réel alors qu’Ankara ne cesse de sortir les griffes pour mieux déchirer le traité de Lausanne (1923) et retrouver les territoires perdus de l’empire. Visiblement, un État ne peut pas à la fois sanctionner les commerçants qui voudraient travailler et tenir son rang diplomatique dans sa zone d’influence pour soutenir un allié historique. Tant pis donc pour l’Arménie, tant pis pour nos obligations diplomatiques, la Turquie et l’Azerbaïdjan ayant occupé les vides.

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