Sophie Coignard : La novlangue sanitaire du gouvernement face au Covid


Mardi, devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la gestion de l'épidémie, Jean Castex a rendu un hommage involontaire à Coluche : « Mieux la phase actuelle de confinement produira ses effets, plus vite nous pourrons passer à une phase suivante, mais qui ne sera pas un retour à l'anté-confinement », a-t-il déclaré. En dehors de la lapalissade certes un peu moins drôle que le célèbre « Plus on pédale moins fort, moins on avance plus vite », le Premier ministre introduit dans le débat la notion d'anté-confinement. Mais se refuse à évoquer un post-confinement, pour ne pas avoir à prononcer le mot fatidique : « déconfinement ». Le déconfinement, c'est l'opération délicate dont il était chargé auprès d'Édouard Philippe, au printemps dernier, avant de lui succéder à Matignon. Et ce ne fut pas un succès, comme il a lui-même fini par le reconnaître devant la même commission d'enquête.

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Exit, donc, le « déconfinement », un mauvais souvenir. Place à un éventuel « assouplissement » des contraintes imposées aux Français, à moins qu'il s'agisse d'une « adaptation partielle » des règles, ou encore d'un « allègement par paliers ». On comprend bien l'esprit, mais on se souvient aussi qu'Emmanuel Macron, lui, n'avait pas voulu prononcer le mot « confinement » dans son allocution du 16 mars… Une astuce de vocabulaire qui n'avait abusé personne.

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