Renaud Girard et Jean-Loup Bonnamy : «Ce n’est pas la Covid-19 qui a mis le monde à terre, mais la psychose provoquée par ce virus.»


L’émotion désordonnée avec laquelle les États-Unis et la plupart des grands pays d’Europe occidentale ont réagi à l’épidémie de Covid-19 restera dans l’Histoire comme un bel exemple de psychose collective. Dans l’adoration de ce nouveau veau d’or qu’est le 'principe' de précaution, nous avons foulé aux pieds les valeurs les plus sacrées pour lesquelles se sont battus nos aînés. Renaud Girard et Jean-Loup Bonnamy livrent ici une réflexion d’ensemble largement nourrie de données internationales sur les conséquences médicales, sociales et économiques de l’événement.


CAUSEUR - Entretien avec Renaud Girard et Jean-Loup Bonnamy

Causeur. Votre essai fustige l’émotion désordonnée à la suite de l’épidémie de coronavirus venue de Chine. Nous voici reconfinés. Faisons-nous toujours fausse route, selon vous ?

Renaud Girard et Jean-Loup Bonnamy.
Oui, plus que jamais. Et ce pour au moins deux raisons.

La première raison est la faible efficacité sanitaire du confinement pour lutter contre le Covid-19 et sauver des vies. L’Argentine est confinée depuis le printemps et le nombre de morts du Covid y augmente encore. Au contraire, Taïwan (21 millions d’habitants) n’a pas confiné et n’a eu que sept morts ! Vouloir arrêter une épidémie avec le confinement, c’est comme vouloir arrêter la mer avec ses bras. Le virus est une création de la nature. Si l’épidémie s’est arrêtée partout en Europe en mai (y compris en Suède, pays qui n’a pas confiné), c’est en grande partie pour des raisons naturelles. Si elle reprend aujourd’hui (sauf en Suède pour le moment), ce n’est pas à cause d’un «relâchement» des Français ni d’un déconfinement trop rapide ni d’une perte de contrôle, mais pour des raisons naturelles. C’est un fait bien connu que dans les régions tempérées comme l’Europe (ce n’est pas le cas dans les autres types de climats), les virus respiratoires sont plus contagieux et plus violents à la saison hivernale. C’est d’ailleurs cette saisonnalité des virus respiratoires qui nous a permis d’annoncer dans notre livre (avec raison, hélas) la survenue d’une deuxième vague et la saturation pour l’automne de notre système hospitalier. Et c’est pour cette même raison que nous ne croyons pas au confinement.

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FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Le confinement est une piètre stratégie pour lutter contre ce virus, analyse Jean-Loup Bonnamy. Il faudrait s’inspirer selon lui des pays asiatiques qui prônent le dépistage massif et l’isolement des seuls malades.

FIGAROVOX. - Ce nouveau confinement permettra-t-il d’endiguer la seconde vague, alors que vous dénonciez l’archaïsme et l’inefficacité sanitaire du confinement du printemps dernier dans un court essai paru dans la collection «Tracts» de Gallimard?

Jean-Loup BONNAMY. -
Je ne le pense pas. Ma principale critique contre le confinement est d’ordre sanitaire: le confinement n’est pas très efficace pour sauver des vies et désengorger les hôpitaux.

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