Henri Guaino : «De Gaulle n’a jamais joué la politique de la peur»


Cinquante ans après sa mort, le général de Gaulle est présent dans toutes les têtes. Sans doute faut-il voir là un besoin de renouer avec la grandeur de la France et avec le sens de l’autorité et de la responsabilité en ces temps où notre pays est malmené par les crises sanitaire, économique et terroriste.

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Henri Guaino, qui fut conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, artisan, en 1992, de la campagne du non au traité de Maastricht aux côtés de Charles Pasqua et de Philippe Séguin, publie De Gaulle. Le nom de tout ce qui nous manque, aux Éditions du Rocher. Il regrette l’entreprise de dilapidation, ces cinq dernières décennies, de l’héritage laissé par le fondateur de la Ve République.

LE FIGARO. - En quoi le moment que nous vivons - catastrophe sanitaire, crise économique, menace islamiste - est-il, comme vous l’écrivez, un moment gaullien?

Henri GUAINO. -
C’est un moment tragique et le gaullisme a incarné, face à la tragédie, ce que Malraux appelait «la force du non dans l’histoire», ce refus obstinément opposé à tout ce qui menace d’asservir un homme ou un peuple. La source de beaucoup de nos malheurs présents est dans l’idéologie mortifère qui a répandu l’idée que la démocratie, le marché et le progrès technique avaient éliminé à jamais la tragédie. Du coup, nous avons cessé de nous y préparer autant matériellement qu’intellectuellement, moralement, psychologiquement et même spirituellement. Les crises que nous sommes en train de vivre nous ramènent à la dure réalité de la condition humaine. Donc à ce qu’a incarné, face à elle, le gaullisme.

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