Guillaume Tabard : «La République, notre royaume de France»


Est-ce une affaire de lieu - le Panthéon n’offre que pesanteur et froideur, quand les Invalides, autre lieu d’expression prisé d’Emmanuel Macon, ne sont que grâce et splendeur? Est-ce une question de ton - le chef de l’État affectionne ce débit lent et intimiste? Il a manqué à ce propos, le 4 septembre, ces accents d’exception et cet effet de frisson qui inscrivent un discours au panthéon - c’est le cas de le dire - de ceux qui marquent l’histoire de la République.

Les mots étaient là pourtant dans la bouche d’un président qui n’a pas voulu s’en tenir à des formules trop souvent ressassées. «La République commence avant la République», a lancé Macron. Sous l’oxymore, une volonté: rappeler la continuité de l’histoire de France. Et faire de cette continuité, revendiquée et assumée, un des préalables d’une unité nationale aujourd’hui menacée. Emmanuel Macron aurait pu le dire autrement, par exemple en rappelant que la France ne se limite pas à cent cinquante ans de République.


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