Nicolas Baverez: «Il faut arrêter Recep Tayyip Erdogan!»


Face à la politique de conciliation conduite par Chamberlain vis-à-vis de Hitler, Winston Churchill observait que «la politique de l’apaisement revient à nourrir un crocodile en espérant qu’il vous mangera en dernier». Cette même stratégie est poursuivie par l’Otan et par l’Union européenne face à Recep Erdogan. Si l’impérialisme néo-ottoman et l’islamisme de la Turquie d’Erdogan diffèrent profondément du totalitarisme nazi, la menace qu’ils représentent pour la démocratie et l’Europe n’est pas moins dangereuse.

La Turquie d’Erdogan a mis à profit le retrait rapide et désordonné des États-Unis impulsé par Donald Trump ainsi que l’épidémie de Covid-19 qui ravage et paralyse l’Occident pour durcir la nature autoritaire du régime et pour accélérer son expansion extérieure.

À LIRE AUSSI : Erdogan souffle sur les braises, sans pour autant cautionner le terrorisme

Au plan intérieur, Recep Erdogan a achevé la liquidation de l’héritage de Mustafa Kemal en transformant Sainte-Sophie en mosquée en juillet. Cumulant tous les pouvoirs depuis la mise en place de la nouvelle Constitution de 2018, il a entrepris de contrôler et d’islamiser la société et l’économie. Il a ainsi créé un État-AKP dans la police, la justice et l’éducation, confisqué des centaines d’entreprises pour les confier à des oligarques proches de lui, placé sous surveillance les médias et les réseaux sociaux, formé des milices armées de l’AKP qui terrorisent la population.

https://pourunenouvellerepubliquefrancaise.blogspot.com/https://grandeschroniquesdefrance.blogspot.com/https://parolesdevangiles.blogspot.com/https://raymondaronaujourdhui.blogspot.com/

#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police