Colonial un jour, colonial toujours ? - Par Pierre Vermeren

Pour l’historien Pierre Vermeren, la rumination des souffrances et des humiliations du passé bloque et détourne le regard du présent.


Les effets pervers du décolonialisme dans la recherche académique ne seront ni bénins ni réductibles à quelque fantasmagorie universitaire. La recherche a des effets de long terme : elle produit des connaissances qui changent notre vision du monde, et ses carences produisent des effets inattendus.

L'université française de la première moitié du XXe siècle a formé la génération politique et intellectuelle qui a détruit les empires coloniaux européens : Zhou Enlai, Habib Bourguiba, Vo Nguyên Giap (université d'Indochine), Ahmed Balafrej, Ferhat Abbas (université d'Alger), Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire, etc. Nul besoin de militantisme décolonial pour y parvenir : les valeurs d'égale dignité des hommes ainsi qu'une bonne intelligence des phénomènes politiques et historiques ont fait leur chemin dans des intelligences révoltées.

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