L’Islamo-gauchisme existe-t-il ? - Par Jean-Philippe Delsol

Bien sûr qu’il existe et que ceux qui y participent s’en défendent et le nient. A dire vrai, il n’y pas un islamo-gauchisme mais des convergences qui se créent et des groupuscules actifs qui s’utilisent les uns les autres. Il y a des sectes islamiques aussi multiformes que les mouvances du gauchisme. Elles se rassemblent volontiers pour lutter contre leur ennemi commun que sont la société libérale et l’Occident dans leur diversité, leur richesse culturelle, leur ouverture, leur liberté, leurs racines judéo-chrétiennes. Le philosophe Carl Schmitt, qui flirtait avec le nazisme, a déjà démontré tout ce que de nombreuses alliances idéologico-politiques doivent à ce qu’elles combattent plus qu’à ce qu’elles promeuvent. Ce qui évidemment est aussi la marque de leur fragilité, comme furent réelles et néanmoins changeantes les alliances d’Hitler ou de l’URSS avec l’Islam.


Depuis le soutien des luttes palestiniennes jusqu’à ceux qui avec Mélenchon défilent contre l’islamophobie, la gauche extrême et l’islamisme continuent de tisser des liens, en particulier dans l’université pour empêcher de parler tous ceux qui ne sont pas de leurs bords, pour détruire la société dans laquelle ils vivent bien, pour déstructurer le passé qui n’est pas le leur. Ce qu’a rappelé la tribune publiée par une centaine d’universitaires dans un journal du soir le 30 octobre dernier pour dénoncer les idéologies racialistes, indigénistes et « décoloniales » qui envahissent l’université et y font pression et parfois violence. Bien sûr ce sont souvent sans doute des alliances de fait, occasionnelles, et des alliances de dupes car chacun s’associe pour écraser l’adversaire et mieux ensuite anéantir son allié du moment. Mais il est incontestable que l’islamisme et le gauchisme, sous leurs diverses expressions, ont des traits communs qui les rapprochent. Ils sont bardés de certitudes qui ne tolèrent guère la contradiction ni même simplement le débat. Ils confondent tous deux religion et politique : les musulmans considèrent que la foi commande tout et que la politique lui est soumise tandis que les gauchismes, comme le communisme, se livrent à une vision de type millénariste qui intègre le facteur religieux dans le politique. Tous deux pratiquent également volontiers la violence physique ou psychologique sur leur environnement pour atteindre leurs fins.

Il faut donc saluer les efforts et le courage du ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, et de Mme Vidal de vouloir combattre ces mouvements dangereux et inquiétants qui se manifestent en particulier à l’université.

https://pourunenouvellerepubliquefrancaise.blogspot.com/https://grandeschroniquesdefrance.blogspot.com/https://parolesdevangiles.blogspot.com/https://raymondaronaujourdhui.blogspot.com/

#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police