Nicolas Bouzou : «Notre désir de liberté n’est pas éteint, mais aiguisé, ces temps-ci»

Certains de mes amis libéraux font fausse route en craignant que les atteintes actuelles aux libertés, justifiées par la pandémie, ne nous habituent à la servitude, plaide l’économiste et essayiste, Nicolas Bouzou.


La crise actuelle divise la famille libérale. Mais le clivage n’est pas entre les libéraux par principe qui placent la liberté au-dessus de tout et les utilitaristes qui placeraient l’efficacité au-dessus des principes et justifieraient pour cette raison confinements et couvre-feu. Le débat porte sur les outils de la liberté: comment sortir d’un enfermement qui nous est à tous difficile à vivre?

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Il me semble que certains de mes amis libéraux ont un point commun avec les intellectuels de gauche: ils pensent élégamment mais faux. Tout à essayer de fourrer les faits dans leur corpus idéologique, ils en viennent à pointer du doigt des dangers quasi inexistants à court terme en oubliant les graves menaces que la crise actuelle fait peser sur nos sociétés. On ne compte plus les opuscules sur le risque que feraient courir les mesures de restriction sur l’État de droit ou notre capacité à demeurer des adultes.

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