Thomas Ullman : La cancel culture envahit le lycée



Dans mon cours d’anglais de dixième année (classe de seconde en France, NdT), comme beaucoup d’autres élèves américains, j’ai lu certaines des œuvres du regretté Joseph Conrad, grand voyageur et écrivain captivant.

Mais ma classe n’a pas analysé les livres de Conrad comme le faisaient mon père ou mon grand-père quand ils avaient notre âge.

Mais ce livre du XIXe siècle, qui partage le titre de « Grand roman américain » avec des ouvrages tels que Gatsby le Magnifique et Ne tirez pas sur l’Oiseau Moqueur, est en fait un livre antiraciste. Il démasque les mensonges racistes qui ont servi à justifier l’esclavage pendant des siècles, tout en mettant en avant l’humanité des personnages réduits en esclavage et en apportant un message d’égalité aux lecteurs.

Malheureusement, la foule myope qui veut interdire ce livre dans les écoles n’a pas réussi à en comprendre le sens de manière critique. L’utilisation du mot en N dans le roman pour mettre en avant des attitudes racistes a incité de nombreuses personnes à faire pression pour qu’il soit retiré du canon littéraire américain. Certaines écoles ont déjà tenu compte de leurs propos.

L’idée est que le retrait d’un tel roman protégera les écoliers de la nation contre les mots et les sentiments racistes, mais ce ne sera pas le véritable résultat.

En retirant Les aventures de Huckleberry Finn de nos écoles, nous perdons l’un des livres antiracistes les plus influents de notre époque.

https://pourunenouvellerepubliquefrancaise.blogspot.com/https://grandeschroniquesdefrance.blogspot.com/https://parolesdevangiles.blogspot.com/https://raymondaronaujourdhui.blogspot.com/

#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police