Flagellation et martyrologie : l’idéologie décoloniale, nouvelle religion séculière - Par Renée Frégosi

Dans ce monde déculturé et en perte de repères, les «mémoires» construisent des histoires fantasmatiques dans le déni des faits historiques qui les contredisent. L’idéologie décoloniale nie la fin de l’époque coloniale mais aussi les dominations que les prétendus «dominés» et colonisés ont fait et font subir à d’autres.


« Religion séculière », c’est ainsi que Raymond Aron qualifiait le communisme, parmi « les doctrines qui prennent dans les âmes de nos contemporains, la place de la foi évanouie » (L’Âge des empires et l’avenir de la France, Éditions Défense de la France, 1945). Vérité révélée des écritures délivrées par les maîtres à penser, dogme intangible et catéchisme du fidèle militant, eschatologie prolétarienne et parousie du Grand soir, culte de la personnalité des leaders charismatiques et autorité incontestée du Parti. Mais aussi : excommunication des déviationnistes, aveu inquisitorial lors des grands procès ou des simples exclusions, stigmatisation des ennemis de classe « hitléro-trotskistes » ou « sociaux-traîtres », et persécution des réprouvés, « vipères lubriques » et « valets de l’impérialisme ». Sans oublier la galerie des saints martyrs, croyants du marxisme-léninisme ou victimes combattantes éhontément récupérées, de la libertaire Commune de Paris aux résistants de la Seconde Guerre mondiale en passant par ceux des Brigades internationales systématiquement éliminés par l’appareil stalinien lui-même.

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