Voiture électrique : attention fiasco industriel français en vue - Par Loïk Le Floch-Prigent

L’avenir de la voiture sera électrique. Cela semble scellé dans le marbre : la Commission européenne a fixé le cap en fixant des normes d’émissions maximales et les Etats ont décidé de subventionner ce mode de propulsion. Et tant pis si de nombreux constructeurs européens se retrouvent laissés sur le bord de la route.


Le futur de la voiture individuelle semble scellé dans le marbre : la propulsion sera électrique tandis que le conducteur disparaîtra. Les échéances prévues sont courtes et déjà un des deux grands groupes mondiaux, Volkswagen, affiche à la fois les investissements et les objectifs. C’est la Commission européenne qui a fixé le cap en jouant sur les normes d’émissions à respecter pour sauver le climat rapidement. Cette entrée d’une instance non élue dans le choix d’une technologie est une grande première. Que des technocrates effectuent des choix sans en mesurer pleinement les conséquences sociales et économiques, cela ne peut nous surprendre. Que des hommes et femmes politiques habitués à rechercher les votes de leurs concitoyens fassent de même semble ahurissant : il est à craindre que nous ayons du mal à expliquer demain comment de telles décisions ont pu être prises car elles sont loin de prendre en compte tous les aspects d’un secteur très particulier.

La voiture individuelle à moteur à explosion naît à la fin du XIXe siècle, mais c’est au siècle suivant qu’elle va prendre son essor mondial. On estime le parc mondial à 760 millions de véhicules aujourd’hui. Le choix du combustible n’a pas été immédiat, le pétrole découvert et utilisé pour l’éclairage ne s’est imposé que lentement, mais essence ou diesel les qualités de souplesse d’utilisation des produits de raffinerie ont eu raison de leurs concurrents. La liberté de mobilité dépend de la présence sur les territoires visités de stations de recharge et les compagnies pétrolières se sont chargées de cette partie des investissements. L’utilisation de la voiture va modeler l’espace, le mode de vie, et il va rapidement être le symbole de la liberté, son luxe sera aussi celui de la réussite sociale, son habitacle celui de son intimité. C’est Ford avec son modèle T qui va les multiplier dans la classe moyenne et ensuite l’ambition des ménages occidentaux va porter sur la propriété d’un véhicule comme celle d’un toit pour la famille. Les exigences des citoyens vont alors porter sur des réseaux routiers alors que jusque là c’était sur les rails et le train que se portaient uniquement les efforts. Les industriels proposent, les clients disposent, et les États modernisent les infrastructures. C’est la voiture qui sera l’instrument du désenclavement des territoires et ce qui est vrai de l’Occident va l’être pour le monde entier. Les automobiles sont en vente partout et essence ou diesel sont disponibles, pompes et réservoirs, sur la majorité du globe.

https://pourunenouvellerepubliquefrancaise.blogspot.com/https://grandeschroniquesdefrance.blogspot.com/https://parolesdevangiles.blogspot.com/https://raymondaronaujourdhui.blogspot.com/

#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police