"Liberté, j'écris ton nom" - Sonia Mabrouk et Mathieu Bock-Côté

« Liberté, j’écris ton nom », clamait le poète Paul Éluard. Dans deux ouvrages paru mi-avril, Insoumission française, de Sonia Mabrouk, et la Révolution racialiste, de Mathieu Bock-Côté, les langues se délient. Tout y est passé au crible : décolonialisme, écologie radicale et la synthèse de ces mouvements, l’islamo-gauchisme. « Les néoféministes sont restées aveugles au péril islamiste, pire, elles s’en sont rendues complices », soutient la journaliste française à propos de l’affaire Mila. L’intellectuel canadien dresse lui aussi un amer constat de nos sociétés occidentales et s’indigne : « Même la littérature pour enfants serait apparemment trop blanche. » Ces deux livres sont rédigés dans un espace public obsédé par la question de la race. Alarmés de voir la cause racialiste polluer l’esprit des citoyens occidentaux, leurs auteurs ambitionnent de saper l’argumentaire ubuesque d’Assa Traoré et consorts. Compter les personnes en fonction de leur couleur de peau, considérer tout “racisé” comme une victime… la furie “woke” enfle en France. Les deux essayistes réinstaurent le raisonnement à l’endroit où tout esprit critique étouffe sous le genou de la cancel culture.

  

Sonia Mabrouk, réac aux dents blanches

Elle publie “Insoumission française”. Cela n’a pas grand chose à voir avec Mélenchon!


Sans que son large sourire ne quitte jamais son visage, la journaliste Sonia Mabrouk rend coup pour coup aux « déconstructeurs » souhaitant réduire à néant l’identité française. Son nouvel essai, Insoumission française, est à mettre entre les mains de tous ceux que la situation du pays préoccupe.

Insoumission française: Décoloniaux, écologistes radicaux, islamo-compatibles... : les véritables menaces - Editions L'Observatoire.

« Une civilisation meurt juste par lassitude, par dégoût d'elle-même », écrit Michel Houellebecq. Alors que l'effondrement civilisationnel nous guette, Sonia Mabrouk passe au scalpel idéologique les acteurs qui menacent notre équilibre sociétal et propose un nouveau Sacré autour duquel se retrouver : la France. Autrefois minoritaires, six groupes mettent en péril la société telle que nous la connaissons et l'avons construite, en étendant de manière tentaculaire leur influence à la fois politique, théorique ou théologique : les décoloniaux, les anti-sécuritaires pavloviens, les féministes primaires, les écologistes radicaux, les fous du genrisme et les islamo-compatibles. Au-delà de leurs simples revendications qui occupent aujourd'hui de plus en plus l'espace public, Sonia Mabrouk s'inquiète de la façon dont la rapide jonction de ces groupes et la convergence de leurs intérêts amenuisent le débat démocratique et accélèrent à vitesse grand V la machine à fabriquer des tensions identitaires. Car l'État, autrefois fort et intransigeant, recule devant cette conscience victimaire et révolutionnaire grandissante au détriment de l'intelligence collective et du bon sens. Face à ce « renoncement civilisationnel », Sonia Mabrouk sonne la fin de l'insoumission et en appelle au peuple français : il temps de s'opposer à ces « déconstructeurs » en renouant avec l'Histoire et le goût de la fierté et en exaltant la part de sacré qui existe en chacun : l'âme de la France.

Mathieu Bock-Côté : « Le racialisme est un totalitarisme »


Privilège blanc, blanchité, racisme systémique… L'auteur de « La Révolution racialiste » (Les Presses de la Cité) décape les théories de la gauche identitaire.

Mathieu Bock-Côté : « Le racialisme est un totalitarisme » - Le Point

La Révolution racialiste, et autres virus idéologiques - Editions Les Presses de la Cité.

" On ne saurait segmenter une société sur une base raciale sans condamner chaque groupe à s'enfermer dans sa couleur de peau, qui devient dès lors l'ultime frontière au cœur de la vie sociale. "

La vision racialiste, qui pervertit l'idée même d'intégration et terrorise par ses exigences les médias et les acteurs de la vie intellectuelle, sociale et politique, s'est échappée de l'université américaine il y a vingt ans. Et la voilà qui se répand au Canada, au Québec et maintenant en France.
Elle déboulonne des statues, pulvérisant la notion même d'histoire, elle interdit de parler d'un sujet si vous n'êtes pas héritier d'une culture, et vous somme de vous excuser " d'être blanc ", signe de culpabilité pour l'éternité. Le racialisme sépare et exclut, n'apporte pas de libertés quoi qu'en disent ses hérauts, et, plus dangereux, modélise une manière de penser le monde.
Mathieu Bock-Côté est sociologue, et chroniqueur pour la presse québécoise et française. Ses travaux portent sur le régime diversitaire, le multiculturalisme et les mutations de la démocratie. Seul lui pouvait signer un essai aussi éloquent, percutant. Sidérant même.
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