L’impossible souveraineté numérique européenne · Analyse et contre-propositions - Par Cyrille Dalmont (Institut Thomas More)
Plus une semaine ne passe sans que la question de la souveraineté européenne ne soit l’objet de déclarations, souvent aussi incantatoires que sans effets, de la part de dirigeants européens. Pour Cyrille Dalmont, le droit européen de la concurrence desserre la compétitivité de l’Union et l’empêche d’aboutir à une souveraineté numérique. Pour favoriser enfin l’émergence de champions européens du numérique, le chercheur associé à l’Institut Thomas More avance quelques idées.
Le thème est en vogue et pas un dirigeant européen ne manque à l’appel. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, plaide pour une « souveraineté technologique » européenne et appelle les Européens à être des « optimistes technologiques ». Le commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton affirme pour sa part que le temps est venu « d’assurer la souveraineté numérique de l’UE ». La chancelière Angela Merkel mobilise elle aussi ses collègues chefs d’États et de gouvernements en faveur de la « souveraineté numérique » de l’UE et son autonomie technologique face aux autres puissances du globe. Quant au président français Emmanuel Macron, il dit croire « dans un marché numérique européen » et affirme tout de go que « la vraie souveraineté se bâtit au niveau européen ».
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