Sophie Coignard – L’ENA, victime expiatoire

Un pas en avant, un pas en arrière, et on recommence. Emmanuel Macron a fait de la suppression de l’ENA un outil de communication.


Un énarque, c'est un gars que tu lui donnes le Sahara à gérer, au bout de quelques mois, il faut qu'il achète du sable ! » disait déjà Coluche il y a 45 ans. C'est en effet, dans l'esprit public, l'incarnation d'une froide technocratie éloignée du réel. Il est donc plus facile de prétendre supprimer l'ENA, à la fois conspuée et enviée, que de réformer l'État.

Est-ce pour cette raison qu'Emmanuel Macron a abandonné l'un de ses grands engagements de campagne, la réforme de l'État, pour annoncer, à plusieurs reprises, et encore ce jeudi devant 600 fonctionnaires réunis en visioconférence, la suppression de la grande école dont il est issu ? C'est a priori une bonne affaire, une action sacrificielle qui a tout pour être populaire.

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