Alexandre Devecchio: Macron, du «nouveau monde» à la «démondialisation»?

Et soudain Emmanuel Macron a changé de ton: «Nous devons rebâtir notre souveraineté nationale et européenne »,a-t-il lancé, le 31 mars, lors d’une visite dans une PME angevine de fabrication de masques. Il a poursuivi: «Notre priorité, aujourd’hui, est de produire davantage en France.» Du Montebourg dans le texte.
En période de crise, a fortiori de «guerre», les peuples s’identifient à la nation et celle-ci redevient le cadre unique de tous les chefs d’État, même les plus proeuropéens. C’est peut-être la quête d’unité et le caractère exceptionnel de la période qui ont conduit Emmanuel Macron à ce virage. Discours sans lendemain ou révolution?
Ces mots s’inscrivent en tout cas dans un processus qui a commencé très longtemps avant l’apparition du virus. Cette crise sanitaire s’inscrit, en effet, dans une recomposition politique plus vaste. Comme l’a analysé François Lenglet dans nos colonnes, «le virus ne change rien par lui-même, il n’est qu’un facteur de précipitation, au sens chimique du terme. L’inflexion de la mondialisation est là depuis plusieurs années, portée par des facteurs lourds».
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