Mathieu Bock-Côté: «Le péril réactive les caractères nationaux»

C’est le premier réflexe des idéologues: croire, indépendamment
des circonstances, qu’il faut toujours aller plus loin dans l’application de leur doctrine. La présente pandémie le confirme. Les élites mondialisées, convaincues que l’humanité est engagée dans un processus d’unification irréversible et salvateur, rêvent d’en globaliser la gestion. Leur argument est toujours le même: à problème global, gouvernance globale.
Aucune réponse ne serait possible à l’extérieur des paramètres mentaux de l’européisme, et l’adhésion spontanée des peuples à leurs États nationaux est assimilée au plus condamnable repli sur soi. Cet argument relève pourtant d’une forme d’inversion du bon sens. Il repose sur une vision désincarnée de l’humanité, où les pays, interchangeables, auraient simplement à se soumettre à une technostructure planétaire expertocratique, pour enfin trouver la bonne échelle nécessaire à la résolution de leurs problèmes.
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