Céline Pina: Nous nous étions couchés démiurges…

Nous nous sommes couchés démiurges, rêvant de transhumanisme, de réaliser tout ce que désiraient nos individualités. Nos élites rêvaient d’un homme sans ancrage, ni attaches, ni appartenances, indéfini pour être omnipotent, indéterminé pour être adaptable, inconsistant parce que remplaçable… La référence à la frontière, à la quête d’intériorité et à l’identité était ramenée à la xénophobie, au racisme et au nationalisme. La loi ne cherchait plus le compromis fécond, mais devenait la reconnaissance du particularisme, l’affichage d’un progressisme d’autant plus virulent qu’il n’offrait plus d’horizon. L’avenir était au mouvement, à la mondialisation et aux échanges. Être c’était avant tout changer.
Retour sur terre
Nous nous sommes réveillés créatures, faibles et dominées par la peur. Nous voulions soumettre la nature et poursuivre un rêve d’immortalité. Et nous voilà face à l’inconnu. Vulnérables. Seuls. Repliés. Démunis face à un péril inconnu, qui fauche les vies et sépare pour le combattre les amis, les amants, les familles, stoppant la production, arrêtant les échanges, réinstallant les frontières au seuil des portes, immobilisant chacun en son for intérieur.

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