Mathieu Laine: «Pièges et opportunités du monde d’après le coronavirus»

En ces temps tragiques où nous luttons contre un mal invisible et pleurons nos morts, mesurant dans nos chairs l’importance parfois oubliée du primat de la liberté, l’heure a sonné de penser nos lendemains. À ce moment-là, un premier piège nous tendra les bras: le repli durable sur nous-mêmes. Parce que nombreux sont ceux qui associent l’épidémie à la mondialisation, la tentation sera grande de maintenir nos frontières fermées et nos volets baissés sur le pas-de-porte de l’altérité.
Notre monde y allait déjà tout droit, cédant aux injonctions de la peur, de la colère et de l’envie tout en niant les apports objectifs de la circulation des biens, des hommes et de la connaissance. Ce serait là une erreur majeure. Si le virus à couronne est devenu un phénomène mondial, c’est parce que l’homme, cet être social vivant d’échanges et de coopération, peuple le monde. Le Codiv-19 n’en est pour autant pas une maladie de la mondialisation. L’accélération des voyages et la réduction des distances planétaires ont bien sûr contribué à sa propagation. Mais quand, au XIVe siècle, la peste noire a suivi les routes de la soie, elle n’est venue sanctionner ni le commerce, ni la diffusion des savoirs. Pas plus que la grippe espagnole n’a puni Le Monde d’hier cher à Stefan Zweig ou frappé d’une colère céleste l’emportement des hommes dans leur folie belliqueuse.
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