Guillaume Tabard: «L’horloge des assassins, l’horloge de la République»


En déplorant mercredi qu’en matière sanitaire et économique, le «maître des horloges» soit le Covid et pas l’État, Emmanuel Macron ne se doutait pas que ce même constat amer et fataliste vaudrait de manière plus cruelle encore dans la lutte contre la barbarie islamiste.

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Deux semaines tout juste. Deux semaines seulement se sont écoulées entre le discours d’Emmanuel Macron sur le séparatisme et l’ignoble assassinat de Samuel Paty. Glaçante concordance de temps ; troublante concordance de lieu aussi, Conflans-Sainte-Honorine étant à moins de 20 km des Mureaux…

Par ce discours, le président de la République avait visé juste et parlé fort. Sans doute avec retard mais avec netteté, il avait érigé le «séparatisme islamiste» en ennemi public numéro un et déployé un arsenal de mesures couvrant tous les domaines d’intervention, y compris l’école. Mais rien de plus terrible pour un discours d’être comme justifié a posteriori. Car l’horreur d’un acte semble rendre d’ores et déjà caduque la force des mots. Après un tel événement, la réaction naturelle est de dire: assez de parole, des actes. Or, le propre d’un discours comme celui des Mureaux est de planifier une action qui s’inscrira dans une loi présentée le 9 décembre - même si l’échéance sera peut-être rapprochée -, votée au premier semestre 2021et dont les effets ne se vérifieront qu’à moyen terme.

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