Patrick Stefanini: «Le fruit amer du désarmement de l’État»


L’horrible attentat de Conflans nous oblige à réfléchir à la politique mise en œuvre à l’égard des ressortissants étrangers présents sur le territoire français. L’auteur de l’attentat s’était vu délivrer une carte de résident de dix ans au motif qu’il avait obtenu le statut de réfugié, refusé par l’Ofpra, mais accordé ensuite par la Cour nationale du droit d’asile. La preuve a, hélas, été faite qu’il n’était nullement intégré à la société française dont il a bafoué les valeurs les plus élémentaires. Avec le recul du temps, l’attribution automatique d’une carte de résident valable 10 ans à certaines catégories d’étrangers apparaît comme une erreur. La délivrance d’une telle carte, automatiquement renouvelable, doit être la récompense d’un effort, le couronnement d’un processus d’intégration vérifié. Cette délivrance doit être subordonnée à trois conditions: une bonne maîtrise du français, une adhésion sans faille aux valeurs de la République et un emploi stable.

Ce n’est pas le cas aujourd’hui. De même, certaines catégories d’étrangers ne doivent plus obtenir de plein droit une carte de résident au motif notamment de leur situation familiale (parent d’enfant français, conjoint de français) sans vérification sérieuse de leur degré d’intégration.

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