Jean-Thomas Lesueur : «Covid: faute d’avoir mis à profit les six derniers mois, l’État sacrifie nos libertés»


Après un premier confinement généralisé au printemps, des interdictions et des restrictions dont la liste n’a cessé de s’allonger au fil des mois, un couvre-feu dans huit métropoles et en Île-de-France ensuite élargi à cinquante-quatre départements, voici les Français soumis à un nouveau durcissement des mesures limitatives de leurs libertés. Une situation totalement inédite.

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Bien sûr, le président, le gouvernement et leurs soutiens expliquent que la situation l’est tout autant, puisque l’épidémie est galopante - et manifestement incontrôlée - et qu’elle appelle des décisions également sans précédent. En outre, il est exact que la France n’est pas - ou plus - une exception en Europe. La deuxième vague déferle sur le continent et la plupart de nos voisins restreignent eux aussi leurs libertés pour enrayer la progression du Covid. Mais certains pays comme l’Allemagne ou la Suisse, même s’ils s’apprêtent eux aussi à prendre des mesures, ne donnent pas l’impression d’être acculés comme la France. Et d’autres, même très touchés comme la France, demeurent moins coercitifs.

Ainsi, sans mésestimer le nombre et la complexité des facteurs qui expliquent le rebond du virus, nous sommes en droit d’affirmer que, en France, l’arsenal de mesures contraignantes utilisé est la conséquence, au moins partielle, de l’impéritie de l’État dans l’affrontement de la crise dès ses débuts.

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