Pierre-André Taguieff : La nouvelle grande imposture des racialistes


On connaît le grand amalgame idéologique que postulent tous les courants de la gauche radicale contemporaine : racisme = universalisme = impérialisme = capitalisme, par lequel s'opère la mise en équivalence des principales expressions du pouvoir illégitime des “dominants”. Il n'y aurait donc rien à attendre de l'universalisme, réduit à n'être qu'une sublimation idéologique de la domination occidentale, donc, pour les théoriciens “décoloniaux”, de la “domination blanche”. Le propre du décolonialisme est en effet de placer, dans les facteurs explicatifs, la race avant le sexe et la classe.

La déconstruction de l'universalisme

L'universalisme est donc dénoncé comme étant l'idéologie autojustificatrice des “maîtres”, des “dominants”, des “racisants”, des “exploiteurs” et des “oppresseurs” à visage occidental ou “blanc”. Dans la société française, par exemple, les invocations de l'“universalisme républicain” cacheraient la réalité de la lutte des classes comme celle des inégalités de race, de sexe et de genre. C'est ainsi que l'antiracisme “blanc” et le féminisme “blanc” se reconnaîtraient à leur argumentation universaliste. D'où le choix d'autres orientations idéologiques pour exprimer la colère et la révolte des “dominés”, des “opprimés” ou des discriminés, des marginalisés ou des “racisés”. Ceux qui les critiquent les caractérisent comme particularistes, communautaristes ou identitaires, tandis que les activistes qui s'en réclament au nom d'un fumeux “antiracisme politique” s'efforcent de monopoliser la lutte antiraciste.

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