Joseph Gallard : L’université n’est plus, hélas, le sanctuaire de la liberté d’expression


Le symbole est fort: devant Richelieu, sous le dôme de la Sorbonne, un air de U2 qui marque un contraste avec la solennité des porteurs militaires, le discours est émouvant, le Président de la République proche des larmes ; un professeur est honoré sur le parvis de l’Université de la Sorbonne. Tous les acteurs universitaires, politiques et éducatifs sont présents en nombre pour rendre hommage à un martyr de la liberté d’expression.

Beaucoup de textes ont remis maintes et maintes fois la défense de la liberté d’expression au cœur de notre République. Cependant, le choix du lieu met l’université face à ses responsabilités: aujourd’hui, loin d’être un sanctuaire de la liberté d’expression, elle est gangrénée par la pensée unique.

À LIRE AUSSI : Pourquoi l’assassinat de Samuel Paty doit provoquer un tournant dans la lutte contre l’islamisme

Emmanuel Macron, notre Président de la République, déclare pourtant: «ne pouvait-on trouver meilleur endroit que la Sorbonne, notre lieu de savoir universel depuis plus de huit siècles, le lieu de l’humanisme, pour que la nation puisse lui rendre cet hommage». Hélas, l’université n’est plus - et depuis longtemps - un lieu d’expression libre. Et pire, encore moins un lieu d’apprentissage objectif. La censure est devenue monnaie courante.

Précisons qu’elle est à sens unique. L’extrême gauche - n’ayons plus peur de nommer les choses - s’arroge le droit de dicter ce qui est bien ou non. Le camp du bien fait face au camp du mal et l’université devient un lieu d’emprisonnement dans la dichotomie. La mesure et l’information objective ne comptent plus, il faut appartenir au camp du bien ; il faut appartenir au progressisme.

https://pourunenouvellerepubliquefrancaise.blogspot.com/https://grandeschroniquesdefrance.blogspot.com/https://parolesdevangiles.blogspot.com/https://raymondaronaujourdhui.blogspot.com/

#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police