Mathieu Bock-Côté: «L’autre Amérique contre le “wokisme”»

Les adversaires du «wokisme» ne nient évidemment l’existence de la question raciale au cœur de l’histoire américaine et son caractère tragique mais refusent son instrumentalisation par un antiracisme révolutionnaire devenu fou devenant la caricature de ce qu’il prétend combattre.


Actuellement, dans de nombreux États américains, on assiste à une vaste mobilisation contre la Critical Race Theory (CRT). Pour ses adversaires, la CRT désigne une idéologie toxique cherchant à racialiser intégralement les rapports sociaux et condamnant les fondements de la nation américaine, qu’il faudrait déconstruire, et même supprimer, en plus d’essentialiser les Blancs à la manière d’une catégorie néfaste dans l’histoire humaine, qu’il serait nécessaire d’abolir symboliquement et de déconstruire culturellement pour que la diversité advienne. Les militants anti-CRT poussent les États à légiférer pour combattre sa propagation dans les écoles. Depuis plus de vingt États, pour l’instant, des propositions ont été faites en ce sens. Certaines ont déjà force de loi.

La mobilisation, d’abord et avant tout populaire, rappelle l’existence de cette Amérique tocquevillienne qui repose d’abord sur les communautés locales, où chacun s’engage pour sa patrie en participant à la vie de son milieu. Elle offre à ceux qui s’inquiètent de la révolution «woke» un cadre pour se rassembler et contre-attaquer. De «town hall meetings» en élections scolaires, en passant par l’inscription de cette question dans les sections locales du Parti républicain, les militants contre la CRT s’imposent dans l’espace public.

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