Arnaud Benedetti : Comment les féministes exacerbent les tensions sociales pour faire avancer leur idéologie


S’il fallait décrire le manège devenu plus que jamais désordonné de la scène publique, l’esclandre provoqué par une élue écologiste au Conseil de Paris suite au soutien apporté par le Préfet de Police à l’ancien adjoint à la culture d’Anne Hidalgo, Christophe Girard, suffirait à servir de table d’illustration. Il y a là comme une extraordinaire miniature du charivari de l’époque. Tout s’y est concentré pour mettre en scène ce qui ressemble à un désalignement des conduites : un préfet qui pousse les feux loin de ses bases, une conseillère, Alice Coffin, qui instrumentalise le moment pour s’ériger en passionaria de ses radicalités névrotiques, un adjoint sacrifié sur fond de maccarthysme sociétal.

La politique en morceaux n’est autre que la figure d’une société balkanisée, où toute forme de repère commun s’effrite au nom d’un double mouvement de revendications minoritaires toujours plus exacerbées, bruyantes et d’une « spectacularisation » permanente des comportements publics. Le cash comme le clash de l’expression accompagnent dorénavant la dispute publique, soulignent surtout qu’à proportion de l’augmentation du volume du son, les contenus tant que l’esprit des débats s’affaiblissent et s’effilochent. À la culture de l’argumentation se substitue celle de la provocation et de la diabolisation : provocation des postures visant à susciter un choc d’intimidation dans les médias d’abord, l’opinion ensuite et diabolisation de l’autre, érigé par sa seule existence en adversaire, dont il s’agit de réduire en cendre la réputation d’une part, le droit à s’exprimer d’autre part.


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