Nicolas Baverez : «Dépenser n’est pas relancer»


Avec son plan de relance, la France joue sa dernière chance pour éviter son déclassement parmi les pays du sud de l’Europe et sa transformation en pays «démergent», enfermé dans la décroissance et la paupérisation. Outre un terrible bilan sanitaire avec plus de 30.000 morts, elle connaît en effet la pire crise économique et sociale du monde développé, caractérisée par une récession de 12 % du PIB, une hausse du chômage autour de 12 % des actifs, une envolée de la dette publique au-delà de 120 % du PIB en 2020. Par ailleurs, compte tenu de l’état des finances publiques, c’est la dernière fois que la France peut emprunter plusieurs centaines de milliards d’euros pour tenter de reconstruire une économie compétitive et écologiquement soutenable.

Or les expériences des dernières décennies ne laissent pas d’inquiéter. En 1975 puis en 1981, la France, alors quatrième économie mondiale, réagit
aux chocs pétroliers par des relances keynésiennes solitaires et ruineuses, qui amorcèrent quatre décennies de décrochage. Au début des années 1990 face à la récession, comme en 2008 face au krach du capitalisme mondialisé, elle choisit de soutenir la consommation par la hausse des dépenses sociales, avant de recourir en 1995 et en 2010-2012 à des chocs fiscaux calamiteux qui la coupèrent des reprises mondiales.
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