Gilles-William Goldnadel : Quand Dupond cale sur l’ENM, Moretti fait sa Belloubet


Je ne suis certainement pas suspect d'antipathie pour Éric Dupond-Moretti.

J'ai toujours entretenu avec mon confrère les relations les plus amicales.

Dans ces mêmes colonnes, je l'ai défendu contre les petits marquis du palais qui l'avait maltraité sottement lorsque l'avocat talentueux qu'il était avait défendu Abdelkader Merah.

Et pas plus tard que la semaine dernière, je le défendais dans Le Figaro, en même temps que Gérald Darmanin, pour son franc-parler bienvenu à l'égard des déferlements médiatiques hystériques (j'ose le mot quitte à être brûlé sur le bûcher féministe) de MeToo et son observation critique d'évidence sur le fait que siffler une femme était devenu un délit pénal.

Le soir de sa nomination comme garde des Sceaux, emporté sans doute par l'émotion amicale et confraternelle, je gazouillai sur Twitter, gai comme un pinson, ma satisfaction.

La vérité m’oblige à dire que je chante aujourd'hui moins gaiement. J'oserais même dire que je déchante.
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