Nicolas Bouzou : Un Etat régalien qui crie famine


Presque plus une manifestation sans casse. Voilà qui devrait couvrir de ridicule ceux qui, pour alimenter les polémiques, agitent le spectre de la dictature policière. La vérité, c'est que le pôle régalien de l'Etat français est branlant, en grande partie pour des raisons économiques et budgétaires. On peut toujours disserter sur l'individualisme contemporain et le rejet de l'autorité. Ces thèses sont parfois justes, mais elles n'épuisent pas le sujet. Pour se faire respecter, un Etat doit être crédible. Il doit donc s'en donner les moyens légaux et financiers, car il n'y a pas d'ordre public quand la police et la justice sont clochardisées, quand les équipements sont trop vieux, quand les salaires sont trop bas.

Contrairement à ce qu'affirmait récemment François Sureau, la sécurité et la liberté sont des "biens publics" complémentaires. Il est absurde d'expliquer à un petit commerçant de centre-ville que, certes, sa boutique a été vandalisée trois fois, que, certes, il a subi le confinement, mais que tout cela s'est fait au nom de sa liberté. Ça n'a évidemment aucun sens.

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#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police