Christophe Boutin : Ce qui se cache vraiment derrière la "démocratie augmentée" annoncée par la Convention citoyenne pour le climat


Atlantico : Vous venez de publier, pour la Fondation du Pont-Neuf, une note sur la Convention citoyenne pour le climat. Pourquoi cet intérêt particulier pour cette convention qui a rendu il y a peu ses propositions, accueillies par Emmanuel Macron le 29 juin ?

Christophe Boutin :
L'intérêt que nous y avons porté, avec Frédéric Rouvillois, et qui nous a conduit à rédiger pour la fondation du Pont-Neuf cette note intitulée « Un trou noir démocratique », ne vient pas, disons-le tout de suite, des propositions formulées par la Convention. Très diverses - rappelons qu'il en avait initialement 150, et qu’après que le président Macron ait fait jouer son veto il en reste 146 -, elles tentent de répondre à la question posée par le Premier ministre : « Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre d'au moins 40 % d'ici 2030 dans un esprit de justice sociale ? ». Certaines d'entre elles ne sont certainement pas dénuées d'intérêt, d'autres relèvent plus d'un dogmatisme qui a été étudié dans vos colonnes notamment par Loïk Le Floch-Prigent ou Éric Verhaeghe.

Mais notre analyse ne porte, elle, que sur l'apport prétendu de cette Convention au fonctionnement de notre démocratie, dont il nous a semblé que la « démocratie augmentée » vantée par ses représentants était en fait à même de le mettre à mal.

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