Jean-Louis Thiériot : «En finir avec l’ensauvagement du monde»


Une cathédrale en flamme, une gendarme assassinée, un chauffeur de bus massacré, un pompier blessé par arme à feu, des tirs d’armes automatiques à Dijon, autant de symptômes d’une même maladie: l’ensauvagement du monde. Il faut bien évidemment demeurer prudent tant que l’enquête pour «incendie volontaire» n’a pas livré ses conclusions, mais il est suffisamment de signes pour éprouver combien le mépris de la loi et de l’ordre est la marque des temps. L’apothéose
a sans doute été atteinte lorsque l’ancien ministre de l’intérieur Christophe Castaner a assisté sans réagir à la manifestation pour Adama Traoré, en plein état d’urgence sanitaire, au motif que «l’émotion mondiale qui est une émotion saine sur ce sujet, dépasse au fond les règles juridiques».

Tout cela prospère sur une lecture idéologique du monde qui pense que l’homme est né bon et que c’est la société qui le corrompt, pour des raisons socio-économiques ou par le poids d’héritages oppressifs. L’idéologie - «ce qui pense à votre place», pour reprendre le mot de Jean-François Revel dans la Connaissance inutile - oublie que, réduit à l’état de nature, «l’homme est un loup pour l’homme» et que comme chacun devrait le savoir depuis Hobbes, la première justification de l’État qui détient le monopole de la violence légale est d’assurer la sécurité. C’est l’honneur de la culture et de la civilisation d’élever suffisamment l’individu pour que dans l’intérêt du bien commun et de la paix civile, il fasse sienne la phrase de Camus: «Un homme, ça s’empêche.»
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