Céline Pina : « Le retour de la violence clanique »


À Bayonne un chauffeur de bus a été laissé pour mort, battu par une bande de voyous à qui il avait osé réclamer leurs titres de transport et enjoint de porter leurs masques. Il s’appelle Philippe Monguillot, il a 58 ans et doit bientôt partir à la retraite. Cela s’est passé dans un de ces quartiers que l’on qualifie en général de populaire, pour éviter d’assumer le fait qu’ils sont souvent hors de contrôle et gangrenés par le communautarisme. À Port Sainte-Marie, dans le Lot-et-Garonne, c’est une jeune gendarme qui a littéralement été écrasée par un trafiquant de drogue de 26 ans qui a voulu forcer un barrage. Elle s’appelait Mélanie Lemée, elle avait 25 ans. Rappelez-vous aussi de Marin, qui faillit mourir pour avoir voulu défendre le droit d’un couple à s’embrasser dans la rue, il est resté handicapé à vie mais son agresseur, lui, devrait être libéré prochainement parce qu’en France les peines de prison sont rarement exécutées. En général la moitié de la peine suffit. À se demander pourquoi on affiche une sanction si elle n’a aucune valeur effective.

Tout cela pourrait être rangé dans la catégorie faits-divers, ne serait-ce l’intense émotion qu’ils provoquent dans la population. Certes ces histoires sont tragiques et l’horreur à laquelle sont confrontés les proches, amis et collègues des personnes agressées ou assassinées explique la compassion. Cependant le ressenti populaire va au-delà de cela: il témoigne du sentiment profond que cela pourrait arriver à chacun d’entre eux. Les Français se reconnaissent en Philippe, Mélanie ou Marin. Ces histoires résonnent en eux car elles parlent de la barbarie et de la sauvagerie qui monte dans notre société. Une barbarie qui montre le retour de la violence clanique qui accompagne la montée de l’idéologie multiculturaliste quand dans certains territoires le communautarisme se développe. Il faut dire que chez certains jeunes ou moins jeunes aujourd’hui, frapper ne suffit pas. Mettre à terre un homme, ce n’est pas avoir fait ses preuves, avoir pris le dessus. Pour qui déplaît ou s’oppose, il est préconisé de «ramollir», ce qui signifie frapper à la tête jusqu’à ce que l’individu soit dans le coma. Une preuve de virilité dans certains quartiers. Et aucun n’ignore que cela peut tuer, même s’ils ne le disent jamais face à un juge. Maurice Berger, pédopsychiatre, qui a écrit un livre sur la violence gratuite chez les adolescents, en parle fort bien.
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