Anne-Sophie Nogaret : Décrocheur mon amour

La crise due à la pandémie a mis au jour ces faux-semblants tellement banalisés par le cours ordinaire des choses que nul n'en perçoit plus la dimension aberrante. L'école n'a pas échappé à cette mise à nu, le confinement ayant révélé ce que l'Éducation nationale fait mine de ne pas voir : une partie des élèves du secondaire, inscrits et administrativement répertoriés, n'ont d'élèves que le nom.

L'impératif de la continuité pédagogique martelé par le ministère fut certes une ligne de front que professeurs et administratifs ont bravement tenue, improvisant au mieux entre consignes erratiques et moyens du bord. Mais qu'en a-t-il été des élèves ? Ne disposant d'aucune statistique officielle, nous nous fierons au doigt mouillé de M. Blanquer, lequel affirmait fin mars qu'entre 5 et 8 % des effectifs n'étaient pas “joignables”. À ces 5 à 8 % d'élèves volatilisés à la faveur du confinement s'ajoutent ceux qui, en deux mois, n'ont fourni aucun effort scolaire (devoirs rendus, connexion aux cours en ligne) mais dont, bizarrement, le compte n'a pas été tenu, au prétexte qu'ils restaient malgré tout “en contact” avec l'institution scolaire. Aux yeux de celle-ci, le simple fait de répondre au téléphone constitue donc un gage suffisant de motivation…
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