Mathieu Bock-Côté: «Non, sire, c’est une révolution»

Les révolutions sont iconoclastes. On a pu se le rappeler ces jours-ci lorsque des vandales s’en sont pris, à Londres, à la statue de Churchill, qualifié de raciste par des tagueurs. En Grande-Bretagne, toujours, on pense retirer celle de Baden Powell. Le maire de Londres s’engage à revisiter la statuaire de la ville pour qu’elle célèbre désormais la diversité. Aux États-Unis, deux statues de Christophe Colomb ont été déboulonnées. L’épopée des grandes découvertes associée à l’expansion européenne devient honteuse. En France, la gauche décoloniale fait la liste des statues à faire tomber. Apparemment, une partie des populations immigrées trouvent invivable l’environnement symbolique du pays où elles se sont installées.
L’iconoclasme se double d’un appel à l’épuration éthique des œuvres soupçonnées de contredire la révolution diversitaire. L’auteure de la série Friends, une célèbre sitcom américaine, s’excuse en pleurant vingt-cinq ans plus tard parce que sa série, trop blanche, ne correspond à la comptabilité ethnoraciale aujourd’hui exigée à la télévision. HBO retire Autant en emporte le vent de son offre de films temporairement à cause des préjugés raciaux qu’il relaierait pour mieux le «recontexualiser» - en d’autres termes, pour l’encadrer d’explications dictant ce qu’il faut en penser. Les censeurs s’installent et veulent contrôler notre univers mental. Jusqu’où ira la purge? Le monde d’hier a connu le réalisme socialisme, viendra demain le réalisme diversitaire.
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