Ferghane Azihari : «La réponse efficace aux tensions ethniques en France: un vrai libéralisme économique!»
«L’histoire des sociétés n’a été que l’histoire des luttes de classes», disait Karl Marx. Trente ans après la chute du mur de Berlin et l’échec des socialismes réels, certains sont tentés de remplacer la guerre sociale par la guerre raciale. Ils perpétuent à leur façon la sinistre leçon de Carl Schmitt, pour qui le politique se définit par la distinction de l’ami et de l’ennemi, afin cette fois-ci d’accéder à une nouvelle clientèle électorale.
Cette lecture des conflits est séduisante. L’histoire regorge après tout d’innombrables oppressions ethniques. Ces fléaux sont, malheureusement, universels. D’où l’imprudence de l’attitude
qui assigne irrévocablement certaines populations au statut de victime et d’autres au statut de bourreau. Or telle est la réécriture de l’histoire à laquelle les écoles postcoloniales cèdent aisément. Celles-ci sont singulièrement critiques envers les Européens et leurs descendants. Aucun groupe humain n’a pourtant le monopole de l’oppression. Nous avons déjà vu des Blancs opprimer des Blancs, des Noirs opprimer des Noirs, des Blancs opprimer des Noirs, et inversement, le tout de manière «systémique». À ne déceler qu’une seule forme d’asymétrie, on tombe dans le négationnisme.
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qui assigne irrévocablement certaines populations au statut de victime et d’autres au statut de bourreau. Or telle est la réécriture de l’histoire à laquelle les écoles postcoloniales cèdent aisément. Celles-ci sont singulièrement critiques envers les Européens et leurs descendants. Aucun groupe humain n’a pourtant le monopole de l’oppression. Nous avons déjà vu des Blancs opprimer des Blancs, des Noirs opprimer des Noirs, des Blancs opprimer des Noirs, et inversement, le tout de manière «systémique». À ne déceler qu’une seule forme d’asymétrie, on tombe dans le négationnisme.