Christopher Caldwell : «Pourquoi les grandes entreprises américaines soutiennent toutes ‘’Black Lives Matter’’»


LE FIGARO.- Après la mort de George Floyd, les manifestations continuent aux États-Unis. Peut-on parler du retour d’une «guerre raciale»? Comment décrire la situation présente?

Christopher CALDWELL.-
La situation est troublante, mais l’expression «guerre raciale» est trop forte pour décrire ce qui se passe actuellement. D’abord, les évènements de début juin dans la rue étaient plus limités qu’ils n’en ont eu l’air. Ceci est vrai autant pour les manifestations de jour que pour les émeutes de nuit. Ce qui a permis la destruction à grande échelle dans tant de villes, c’est le confinement dû au coronavirus. Aux États-Unis, aucun endroit n’a fait l’objet d’une réclusion pure et simple, comme celle imposée en France, en Italie et en Espagne. Certains États, comme le Michigan et New York, ont fortement limité la liberté de circuler. Certains autres Etats ont agi plutôt comme la Suède. Mais dans toutes les villes touchées, les magasins étaient sans surveillance, les bureaux inoccupés et presque toutes les personnes d’âge moyen appartenant à la classe moyenne étaient isolées chez elles. Il était possible pour des foules de très petite taille de contrôler les rues contre la police et de procéder à des pillages considérables.
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