Bruno Retailleau: «Emmanuel Macron est le président du désordre»

LE FIGARO. - Comment expliquez-vous les violences de ces derniers jours à Dijon et à Paris?
Bruno RETAILLEAU.- Elles sont le produit des démissions et des lâchetés successives. Car ce désordre dans nos rues résulte aussi du désordre dans les esprits. On assiste à une inversion des valeurs comme des responsabilités. Inversion des valeurs quand l’antiracisme racialise les rapports sociaux. Inversion des responsabilités quand on rend nos policiers ou nos gendarmes coupables de la violence, alors qu’ils la subissent au quotidien! Une violence devant laquelle l’État a plié à Notre-Dame-des-Landes. Emmanuel Macron peut bien parler d’ordre républicain, il est le président du désordre. Le «en même temps» ne peut produire qu’une parole confuse. Cette fermeté n’est que de l’affichage. Comme lorsque le gouvernement laisse croire que les Tchétchènes mis en cause dans les violences à Dijon seront expulsés: compte tenu des obstacles juridiques, il y a fort à parier que cela n’aura jamais lieu. Je propose d’assouplir les conditions d’expulsion des étrangers qui ne respectent pas les lois d’un pays qui leur a pourtant offert l’hospitalité.
Comment souhaitez-vous peser dans le «nouveau chemin» annoncé par le chef de l’État?
On a déjà eu «un nouveau monde», «un nouvel acte du quinquennat». Et maintenant «un nouveau chemin»! Tout cela n’est que de la sémantique. Le groupe LR au Sénat a quant à lui travaillé sur cent propositions concrètes, avec un objectif: faire de la crise une opportunité pour stopper le décrochage français et reprendre notre destin en main.
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