Judith Waintraub : Comment l’université est devenue l’incubateur du «décolonialisme»


L’irruption du discours «décolonial» dans l’espace public, à la faveur des manifestations du comité Vérité et justice pour Adama, a créé un choc dont la grande majorité des Français ne se remet pas. Depuis quinze jours, elle entend notre modèle républicain qualifié de «raciste», «colonialiste»,«esclavagiste» et même «terroriste». La dérive de ces militants, qui prétendent combattre les «violences policières», ne surprend guère, en revanche, ceux qui fréquentent de près ou de loin le monde universitaire. La pensée indigéniste et ses avatars y prospèrent depuis de longues années, importés des États-Unis, comme le nouvel «antiracisme».

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Emmanuel Macron lui-même l’a d’ailleurs déploré, selon Le Monde. Pour le chef de l’État, «le monde universitaire a été coupable» d’encourager «l’ethnicisation de la question sociale», ce qui «revient à casser la République en deux». Un constat dont la lucidité ne pourrait être que saluée, si son auteur n’avait pas été aussi complaisant vis-à-vis des idéologies qu’il dénonce aujourd’hui.

Bien sûr, le candidat qui proclamait, en 2017, que «la colonisation est un crime contre l’humanité» a évolué. Il ne s’autoflagelle plus en tant que «mâle blanc» aux côtés de l’humoriste Yassine Belattar - qui a d’ailleurs rompu avec lui après les déclarations de Jean-Michel Blanquer contre le voile islamique. Le Président n’hésite plus à nommer les «replis communautaires» qui menacent notre cohésion - ainsi en février, à Mulhouse.

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