Mathieu Bock-Côté: «Abolir la police?»

La mort tragique de George Floyd a engendré une dynamique qui bouleverse la vie politique des sociétés occidentales. Elle a notamment redonné de la vigueur à un mouvement qui passait pour farfelu il y a quelques semaines en appelant à l’abolition de la police, ou du moins, à son définancement et à son désarmement. Il a déjà des effets dans plusieurs autres villes américaines, et dans les journaux les plus réputés comme le New York Times, on trouve des textes qui plaident pour cette cause. La bonne bourgeoisie n’aime rien tant que se donner un frisson transgressif en chantant les louanges de ceux qui entonnent des airs révolutionnaires et veulent lui faire la guerre.
C’est dans La Presse, un journal montréalais que s’est exprimée de la manière la plus condensée cette thèse. Nathalie Batraville, professeur à l’université Concordia «dans les domaines des théories féministes, décoloniales et allosexuelles noires, de l’abolition des prisons et de la production culturelle de l’Atlantique noir», explique ainsi que «dans le système capitaliste, protéger et servir les Blancs et leur propriété requiert la violence. Le rôle de la police est donc précisément de dévaluer, de harceler et de mettre en cage les Noirs et les Autochtones, voire d’interrompre prématurément leur vie».
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