«Violence et légalisme, une tension au coeur de la culture américaine» par Guillaume Perrault


Parmi les paradoxes de la culture américaine, le moindre n’est pas la coexistence d’un degré élevé de violence et, sans doute pour la contenir, d’une extrême déférence envers les règles communes du contrat national: la Constitution de 1787, ses 27 amendements (en particulier les 10 premiers, ratifiés en 1791, qui forment le Bill of Rights), les institutions qu’elle a créées, la loi et la règle de droit en général. Armes à feu et défense de la liberté individuelle d’un côté, patriotisme constitutionnel et juridisme pointilleux de l’autre.

On conduit prudemment aux États-Unis. Car en cas d’accident et de dispute entre deux automobilistes, chacun connaît la possibilité que l’inconnu qui vous fait face sorte un fusil d’assaut pour régler le différend, ou tout au moins vous porter à la conciliation. L’éventualité de la violence est là, présente en arrière-plan. Les citoyens l’ont intégrée. Aussi curieux que cela puisse paraître devant l’accaparement de l’espace médiatique par les radicaux des deux camps ces dernières années, l’Américain moyen n’aime pas le conflit. C’est à ses yeux un risque qu’il faut prévenir, en adoptant un comportement adéquat. Le respect des règles est une obsession nationale.

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