Comme on le sait bien, cette année, la
crise sanitaire a été à l’origine d’une crise économique dans la plupart des pays du monde. Pour essayer de surmonter cette crise et de revenir à une situation économique normale, on a généralement réagi en invoquant, plus ou moins explicitement, les
préjugés habituels consistant à penser que la relance économique nécessite l’adoption de ce qu’on appelle précisément des politiques de relance, en particulier une augmentation des dépenses publiques et une politique monétaire expansionniste.
C’est ainsi que la
Banque centrale européenne (BCE) a décidé en mars dernier de déverser 750 milliards d’euros et que
Christine Lagarde a même annoncé que la BCE serait prête à racheter aux États jusqu’à 1350 milliards d’euros. D’importantes politiques monétaires expansionnistes ont été aussi adoptées, par exemple, aux États-Unis, en Australie, en Grande-Bretagne ou au Japon.