Erwan Seznec : Nos élus et l'islam


Les électeurs musulmans sont de plus en plus nombreux, et même désormais majoritaires dans des dizaines de communes de France. Bien que la radicalisation d'une frange d'entre eux ne fasse plus débat, une grande partie de la classe politique refuse toujours d'aborder cette question et les sujets qu'elle met à l'ordre du jour. Les gouvernements successifs enchaînent les déclarations vagues et solennelles sur la laïcité, pendant que sur le terrain les calculs électoraux à court terme et le clientélisme prospèrent.

De gauche ou de droite, les élus locaux qui témoignent dans cette enquête ont comme dénominateur commun de refuser de participer à la grande braderie des principes républicains. Celle-ci est déjà lancée mais il est possible de la clore avec le soutien de la majorité des électeurs musulmans qui rejettent la perspective d'une sécession culturelle.



Le vote musulman, un réservoir de voix non négligeable pour les partis de gauche

Par
Maxence Ledru

Les exemples de politiques flirtant avec l’islam radical sont légion. La manifestation contre l'islamophobie du 10 novembre 2019 avait déjà vu des figures de l'extrême-gauche main dans la main avec des représentants islamistes. Erwan Seznec, auteur du livre Nos élus et l’islam (Robert Laffont), se penche sur ces villes où la gauche a laissé prospérer l’islam. De Denain à Perpignan, des élus de gauche et du centre entretiennent avec leurs administrés musulmans des rapports ambigus. En échange de voix, ils s’échinent à leur trouver logements, emplois et salles de prière. Les militants islamistes font parfois même campagne pour les politiques en guise de remerciements. Il est par exemple rapporté dans l’ouvrage, que la mosquée d’Escaudain, près de Valenciennes, faisait campagne pour le PS en 2012 : « Des prêches appelaient à voter pour François Hollande. »

Le clientélisme, s’il fonctionne la plupart du temps comme le montre Erwan Seznec, met pourtant en danger la démocratie et la laïcité. Avec des taux d’abstention record en raison de la pandémie de coronavirus, certains élus de grandes villes ne gagnent qu’avec une poignée de bulletins. S’attirer un électorat musulman, c’est s’assurer une place de choix dans les urnes car cet électorat fonctionne « en vase- clos et vote en groupe », rapporte le journaliste. Les disparités entre les résultats des bureaux de vote de différents quartiers communautarisés sont parfois gigantesques. De leurs côtés, les maires redevables n’hésitent pas à favoriser l’entrisme islamique jusqu'à prêter des salles communales pour les fêtes de l’Aid-el-Fitr ou encore en participant à des nuits du Ramadan.


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