Pierre Vermeren : «Traites des Noirs et esclavage: la mémoire hémiplégique»


La guerre et l’esclavage appartiennent de manière continue à la longue histoire des sociétés humaines. Il faut un très haut niveau de civilisation et de conscience morale, allié à la reconnaissance de la personne humaine, pour les faire disparaître. Que l’on en juge: selon la Fondation Walk Free, il subsiste en 2016 près de 46 millions d’esclaves dans le monde, dont la moitié en Asie (Chine, Inde et Pakistan) et près d’une autre en Afrique, au Sahel notamment. Les sociétés de la péninsule Arabique sont également concernées.

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L’Europe n’en est pas totalement exclue: des groupes criminels (nigérians, chinois ou des Balkans) y récupèrent à leur arrivée des migrantes, légales ou clandestines, pour les réduire en esclavage sexuel sous peine de mort en cas de fuite. Par ailleurs, le sort des travailleurs clandestins à vélo qui sillonnent nos métropoles pour livrer des repas - parfois discrètement associés à des stupéfiants - pour quelques euros comme celui des filles des usines d’abattage pornographique de Californie et d’Europe centrale s’apparentent à bien des égards à de la servilité, fût-elle temporaire.

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