Iran : Vers la fin du régime des Mollahs ? - Par Emmanuel Razavi
Les frappes menées par Israël contre la République islamique d’Iran, d’une ampleur sans précédent, ont pour but de provoquer un changement de régime. Par Emmanuel Razavi.
Tsahal continuait ce dimanche à frapper plusieurs sites militaires, des installations de missiles et des dépôts d’armes en Iran, plus particulièrement dans l’ouest du pays, et à Téhéran la capitale iranienne. L’un des bâtiments du ministère des affaires étrangères, qui participe aux opérations d’influence du régime iranien à travers le monde, a également été pris cible.
Dès les premiers bombardements, dans la nuit de jeudi à vendredi, plusieurs personnalités importantes du régime iranien ont été tuées. Parmi eux, Hossein Salami, le chef du Corps des Gardiens de la révolution islamique – la bras armé du régime des mollahs -, Mohamed Bagheri, le chef d’état-major de l’armée iranienne, et Ali Shamkhani, l’ancien secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale (SNSC), proche du Guide suprême Ali Khamenei. Une vingtaine d’officiers généraux et des scientifiques ont également péri. Les informations remontant de l’intérieur de l’Iran indiquent que les appareils politique, militaire et sécuritaire ont été particulièrement déstabilisés. Une personnalité qui travaille dans l’entourage du bureau d’Ali Khamenei, nous expliquait ce week-end qu’« Israël a conçu cette série d’attaques pour aller jusqu’au bout de la ligne, si nécessaire (…). Je pense qu’Israël fera de Khamenei un loup solitaire, et le tuera comme il a tué Hassan Nasrallah. »
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« Il ne s’agit pas de la guerre du peuple iranien, mais de celle de Khamenei. »
Au même moment, une information émanant de sources proches du renseignement indiquait que le président américain se serait opposé à son élimination.
Alors que les appels à la retenue se multiplient, l’agence de presse iranienne IRNA annonçait hier la mort du chef du renseignement du Corps des gardiens de la révolution islamique, le général Mohammad Kazemi, tué avec deux autres officiers lors d’une frappe ciblée.