Retour aux sources du libéralisme - Par Patrick Aulnas
Les occidentaux ne doivent avoir aucun doute sur la supériorité de leur philosophie politique. L’opposition apparente entre le Sud global et l’Occident masque un combat entre la liberté et la servitude. Patrick Aulnas nous propose un retour aux sources du libéralisme.
L’évolution géopolitique mondiale suscite des craintes chez les occidentaux. Le monde occidental, qui se vivait comme le fer de lance de la lutte pour la liberté, est confronté à de puissantes résistances autocratiques. La Chine, la Russie et l’Iran apparaissent comme les leaders du rejet de la liberté. Il est évidemment impossible de déterminer l’opinion des populations de ces pays puisqu’elles vivent dans la servitude. Les sondages n’ont qu’une signification limitée : ils mesurent les orientations d’individus subissant quotidiennement la propagande officielle. Les dictateurs ne donnent la parole qu’à ceux qui défendent le pouvoir en place et ils utilisent systématiquement le mensonge.
Aucun doute n’est permis pour les occidentaux concernant le primat de la liberté. La conquête du pouvoir par des personnages peu soucieux du respect de l’État de droit et quasiment incultes dans le domaine de l’histoire des idées politiques, par exemple Donald Trump, doit conforter chez tous les libéraux leur attachement à la liberté.
La liberté de l’information, un trésor précaire
Les démocraties libérales sont aujourd’hui les seuls régimes politiques disposant de la liberté de l’information.
(...)
La petite minorité libérale
L’humanité du 21e siècle est donc constituée d’une forte majorité d’individus n’ayant pas conscience de la problématique de la liberté.
(...)
Le choix de la liberté
L’idée d’autonomie de l’individu est née au siècle des Lumières (...).
(...)
Le seul combat
Ni le socialisme, ni le communisme, ni le fascisme, ni le nazisme, ni le wokisme, ni l’écologisme ne peuvent ébranler cette conviction profonde. Notre liberté fait partie désormais de notre identité d’être humain.
(...)